Découvrez l’article d’Aurélie Lecoanet, spécialisée dans le régime diététique à Beaune (Côte d'Or 21).

Nous mangeons pour :

• Se nourrir, satisfaire son besoin nutritionnel et énergétique : les aliments ingérés fournissent à l’organisme les calories nécessaires à son fonctionnement sous forme de nutriments énergétiques (protéines, lipides= graisses et glucides= sucres). Des nutriments non énergétiques sont également indispensables à son fonctionnement tel que les vitamines, minéraux et oligoéléments. L’organisme n’a pas besoin de notre intervention pour établir ce contrôle grâce aux signaux de faim et de rassasiement. A la calorie près, une analyse permet le contrôle des aliments ingérés et un réajustement des sensations alimentaires pour nous guider.

• Partager : fonction culturelle, plaisir d’être ensemble, échanger et offrir. L’alimentation permet de mieux s’identifier à un groupe : le meilleur exemple est l’enfant pour qui il n’est pas rare qu’il mange mieux à la cantine par exemple quand il s’agit de faire comme ses camarades…

• Satisfaire notre besoin hédonique (= se faire plaisir), apaiser une émotion négative (ennui, mal dans sa peau, peur, colère…) ou renforcer une émotion positive. Manger peut être « la cerise sur le gâteau »lorsque l’on est joyeux ou bien un véritable réconfort lorsque l’on est stressé. Cette fonction est normale mais parfois perturbée dès que la culpabilité vient s’inviter au menu… c’est alors que la satisfaction n’est plus totale et les sensations alimentaires peuvent être perturbées.

L’alimentation doit participer à tous ces équilibres mais il n’est pas rare qu’un stress alimentaire puisse perturber un ou plusieurs de ceux-ci. Il en est ainsi lors des régimes, des pensées négatives sur certains aliments (« je ne devrais pas manger ceci… » « cet aliment me fait grossir »…)

« La soupe tranquillise le coeur, apaise la violence de la faim, élimine les tensions de la journée (…) » Auguste Escoffier

A.L diététicienne Moulins (03)