Découvrez l’article d’Aurélie Lecoanet, spécialisée dans le régime diététique à Beaune (Côte d'Or 21).

Nous réduisons souvent l’individu à une machine thermodynamique, comme s’il était facile pour tout le monde de calculer la juste dose de ce qui suffirait à ingérer pour maigrir.

Hors la mécanique se complexifie d’autant plus que la peur de ne pas maigrir vient y ajouter un stress qui peut avoir des conséquences sur le poids.

Ont peut parler d’obstacle psychologique.

Les émotions (tristesse, peur, colère, honte, culpabilité…) agissent directement sur nos envies de manger.

Deux Constats :

1. Les émotions sont impossibles à supprimer
2. Nos envies de manger sont déclenchées par des réflexes automatiques non conditionnés gérés par la structure sous corticale (cerveau).

Au total : Nous ne pouvons donc ni supprimer nos émotions, ni empêcher que nos émotions nous déclenchent une envie de manger.

Quelles solutions ?

Au moment de passer à l’acte, nous pouvons décider de ne pas manger malgré les stimulations.

Nous pourrions y parvenir quelques fois mais pas indéfiniment. Le besoin se représente alors jusqu’à plusieurs fois par jour tant qu’il n’est pas comblé !

Garder le contrôle absolu est purement impossible. Cette solution est une erreur.

S’il ne s’agit pas de volonté, nous pouvons cependant faire des efforts pour apprendre à manger autrement dans le confort et le plaisir (en mode dégustation par exemple…).

Nous devons alors explorer les situations autres que la faim qui nous font manger et apprendre à lâcher prise.

Lâcher cette corde qui souvent, dans une lutte acharnée contre les aliments interdits, nous éloigne toujours plus de la vie et des repas qu’on souhaite vraiment mener.

Même s’il sera difficile de lutter contre ce stéréotype selon lequel les personnes minces auraient plus de volonté ; à nous de trouver la solution pour apprendre à manger en paix.